L'appel des nations

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La démarche, consistant à porter intérêt à chaque nation en sorte de connaître son histoire et de mieux prier pour elle, est bonne et motive à la prière (pages 108 à 154 – description d’une vingtaine de nations, pages 262 à 267 - cinq exemples de nations qui ont fait alliance avec Dieu). Toutefois, la dimension de l’analyse historique ou sociologique est largement évacuée au profit de la dimension surnaturelle, pages 136, 159. L’auteur découvre l’identité collective par mode d’intuition, recherche théologique et révélation divine, page 16 et, d’après lui, cette identité collective ne se conçoit qu’au regard de notions telles que « esprits territoriaux », pages 17, 217, 246, « dieux locaux », page 219, « nations possédées ou démonisées », page 232. D’ailleurs, il se positionne dans une dimension charismatique en ce qu’il affirme l’expérience supérieure à la théologie, pages 15, 16. Bien qu’il s’en défende (page 204), Pieter Bos adhère à une sorte de « théorie du complot » ONUsien, pages 193, 195, 207, etc. Le fait d’affirmer qu’ « une nation peut devenir une nation chrétienne », page 268, ne correspond pas aux Ecritures ; de même que les propos aux pages 167 et168 (concept d’un Dieu masculin ayant besoin d’un concept féminin). A relever quelques pages intéressantes sur le culte marial néanmoins, la note en bas de la page 200 est plutôt étrange.